Broutards Les mâles restent malmenés
Sur les marchés, l’activité commerciale reste tendue. Les flux à l’exportation se maintiennent mais se montrent insuffisants face à l’offre accentuée par la sécheresse. Les stocks de nourriture au plus bas renforcent ponctuellement les sorties. La réduction des poids moyens des animaux est une autre conséquence des fortes chaleurs. Les engraisseurs italiens et espagnols, qui ont de la peine à libérer de la place dans leurs ateliers, maintiennent la pression.
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À Moulins-Engilbert, les tarifs des charolais restent malmenés. Les sujets de conformation U se valorisent entre 2,35 et 2,45 €. Les taurillons lourds se vendent, quant à eux, entre 2,10 et 2,20 €.
Sur l’Ouest, le commerce reste sélectif mais les tarifs parviennent à se maintenir sur les marchés de Cholet et de Châteaubriant. Les bons lots de charolais de 250-300 kg se négocient autour de 750 € (2,70 €/kg vif). Ceux de 300-350 kg partent en moyenne à 860 € (2,66 €/kg vif).
À Ussel et aux Hérolles, la qualité de l’offre permet une meilleure tenue des prix dans les limousins. Les animaux U de 300-350 kg se valorisent autour de 2,90 €/ kg vif. Les tarifs des sujets de 350-400 kg se maintiennent entre 2,60 et 2,90 €.
Parmi les femelles, la demande pour les animaux de 300-350 kg vaccinés reste soutenue. Les prix des charolaises oscillent entre 2,60 et 2,75 € et ceux des limousines, entre 2,70 et 3,00 €. Le commerce est également plus régulier dans les bonnes laitonnes, plus légères à repousser, même si elles ne sont pas vaccinées. Dans la marchandise de choix secondaire, les tarifs sont stables.
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